Bernard Dadie est écrivain et homme politique, né à Assinie, près d’Abidjan en Côte d’Ivoire en 1916.
Pendant la première partie de sa vie, Dadié a connu la colonisation. Il a étudié en Côte d’Ivoire à Grand Bassam et puis à Bingerville. Après, Dadié est devenu écrivain au Sénégal. Là-bas, il a étudié à l’Ecole William Ponty où il a écrit des scénarios. Assémien Déhylé (1936), le plus connu, est l’histoire d’un village avant la colonisation. Après avoir terminé ses études, Dadié a travaillé pour Le Réveil, un journal du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Dadié a été un membre actif de la RDA au Sénégal jusqu'en 1947. A ce moment, Dadié est devenu activiste en Afrique et a participé à la création du mouvement de la négritude et a essayé de déconstruire le colonialisme français. Il a travaillé pour l’indépendance avec le Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire, et en 1950, a été emprisonné pour ses efforts. En prison, Dadié a écrit son Carnet de Prison où il s’adresse à la lutte africaine.
Son respect pour la culture africaine a inspiré Dadié à établir le Cercle Culturel et Folklorique de la Côte d’Ivoire en 1953. La même année, Dadié a publié son premier roman, Climbié, qui décrit la vie d’une société rurale de la Côte d’Ivoire. Il a servi comme ministre des Affaires Culturelles de 1977 jusqu'en 1986, et a fait des efforts pour promulguer les arts africains.
Avec les publications Un Négre à Paris (1959), Patron de New York (1964), et La Ville ou nul ne meurt (1968),
Dadié a créé un nouveau genre de littérature africaine qui s’appelle
les chroniques. Ses chroniques sont les études des autres cultures et
ce sont des efforts de préserver ces cultures. Les poèmes Dans tes yeux
et Je vous remercie, mon Dieu (tirés du recueil La Ronde des jours 1956) montrent les croyances de Dadié qui a beaucoup d’espoir pour l’avenir.(source colby.edu)